COMME l’indique le titre, André Sempoux explore dans ces
nouvelles le thème du passé et de ses résurgences dans la vie des personnages. Idéalisés
et transformés au passé simple, les souvenirs leur reviennent avec nostalgie et
le regret de ne pas les avoir prolongés dans leur présent. Quelques personnages
cherchent alors à remonter le temps, en attendant un signe, en retrouvant l’être
aimé ou en le racontant à d’autres. Ce passé ne prend pas toujours la forme d’une
aventure ou d’un fait vraiment significatif, et certaines nouvelles jouent
davantage sur les ambiances, à petites touches descriptives. L’archipel prend par exemple la forme d’une
promenade bruxelloise, entre deux époques. Cet environnement belge revient
également dans les nouvelles suivantes, à l’exception des deux dernières. Voix revenues, souffle du rien se situe quant
à elle dans un Japon merveilleux et se rapproche de la poésie de ce pays par sa
brièveté. Cette diversité générique (merveilleux, fantastique, contemplatif,
aventure) d’une nouvelle à l’autre est l’un des points forts de ce si court
recueil.
Des nouvelles aux atmosphères très différentes.
Passé simple d’André Sempoux
Luce Wilquin (Avin), 2014 – 1re publication
Je comprends que ce sont des textes très courts ? Les sujets semblent très intéressants ! (et la variété des genres)
RépondreSupprimerDes textes très courts, oui, de trois à six pages en moyenne.
SupprimerJe ne sais pas si j'aimerais mais ta présentation est tentante, sauf peut-être en ce qui concerne la "diversité générique". Je n'ai rien contre mais je sais que ça peut vite me tourner la tête dans un même recueil.
RépondreSupprimerJ'ai au moins réussi à te tenter, c'est déjà un joli petit exploit personnel. ;) Cette diversité générique m'a fait abandonner un autre recueil, mais celui-ci a l'avantage d'être très court.
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